Nos grands rassemblements et événements sont annulés ou reportés.
Les grands rallyes, concours d’élégance, concentrations sont menacés. Demandons-nous si le temps des salons de voitures anciennes, les grandes rencontres classiques, n’est pas révolu. Aurons-nous toujours la confiance sanitaire pour les organiser ou aller les visiter sans risque d’être contaminé ?
Sans salon, nos clubs de voitures anciennes et nos acteurs professionnels sont moins visibles. Cela implique une nouvelle communication numérique.
Mais la COVID-19 n’empêche pas les professionnels de la voiture ancienne de travailler !
Les clients en activité réduisent leurs dépenses, mais les retraités, dont le revenu est stable, achètent, restaurent et entretiennent pour rouler dès que ce sera possible à nouveau.
Cette crise sanitaire impactera t’elle le marché de la voiture de collection ?
A l’image de notre société, les écarts se creusent entre nos voitures populaires et les automobiles de luxe, prémiums réservées aux riches passionnés ou aux valeurs refuge. Les prix ne cessent pas de monter sur les marques de prestige et les youngtimers sportifs.
Les ventes aux enchères s’adaptent et s’effectuent « On line », à distance. C’est un gros changement, les acheteurs qui ne voient pas ce qu’ils convoitent, diligentent des experts pour inspecter les lots et leur délivrer les certifications rassurantes avant la vente.
Dans le marché de particulier à particulier, le nombre d’offres et de demandes baisse.
Quelles voitures anciennes acheter ou vendre ?
Nostalgiques d’une époque où les autos étaient beaucoup plus attachantes qu’aujourd’hui, nous faisons honneur aux youngtimers sportifs. Par contre les voitures du début du XXème siècle, plus difficiles à faire rouler sont moins recherchées et ne prennent aucune plus-value.
La rareté du véhicule et le « matching numbers » sont les critères définitifs d’achat et donne toute son importance à « L’attestation d’authenticité » constructeur ou FFVE et à la carte d’identité FIVA.
Comment nos Citroën de collection traversent-elle cette pandémie ?
Nos Citroën suivent la même tendance. Dans le Top 10 des voitures les plus convoitées en 2020, la 2CV, leader en 2019, est dépassée par la Porsche 911. Dans les dix premières, nous trouvons toujours la Méhari qui reste une valeur sûre chez les collectionneurs.
Indépendamment de la COVID-19, la cote de nos Citroën monte plus vite qu’un dépôt de capital sur le livret A.
Nous trouvons trois niveaux de prix, ceux des Citroën sorties de grange dont le coût de restauration est bien supérieur à sa cote finale, ceux des bonnes occasions capables de prendre la route à prix raisonnables favorisés par les contraintes des ZFE et ceux des modèles exceptionnels sources de spéculation.