Promenade virtuelle du Bec Hellouin (27)

Effectuez le circuit et visitez tous les sites avec les liens de renvoi que nous vous proposons.

Le plateau du Neubourg, entre les vallées de la Risle et de l’Iton, est une plaine présentant le paysage classique de la campagne, vastes étendues découvertes et cultivées que coupent de minces boisements : arbres au long des routes, parcs touffus des châteaux, bosquets et vergers entourant les villages ne laissant que les fonds de vallées sèches pour les prairies ou les vergers.

Pendant votre lecture vous pouvez :

• suivre le tracé du circuit sur la carte ci-dessous,
• visualiser les vidéos proposées en cliquant sur le lien contenu dans le texte, 
• circuler sur la route ou faire un 360° dans un lieu intéressant en cliquant sur le lien « Google map » indiqué.

L’idéal est de brancher votre PC sur votre téléviseur via votre câble HDMI ou autre... Vous aurez ainsi une grande image.

Ce n’est pas le coronavirus qui va nous empêcher  de nous promener en Normandie en restant confinés.

Cette sortie virtuelle est possible grâce aux reconnaissances sur le terrain de Françoise, de Daniel et de l'étude sur Google Maps d’Alain tracée sur la base du livre « La France des Routes Tranquilles » de Sélection du Reader’s Digest.

Notre itinéraire est celui d’un tourisme calme, détendu, où se distinguent, de loin en loin, un château, une abbaye ou quelque église rurale.

La météo de ce week-end est mitigée :

• pour le samedi, le ciel est nuageux,
• pour le dimanche une petite brise de nord-ouest accompagne de gros nuages le matin et des petites averses de pluie nous arrosent  l’après-midi !

Pour notre sortie printanière virtuelle, nous nous regroupons sur la Place Guillaume Le Conquérant du Bec Hellouin.

Le ciel est couvert laissant apparaitre de belles apparitions du soleil.

Quelques-uns  d’entre nous viennent du Neubourg.

Ils sont partis le matin par la D26 à travers champs et prés  vers La Haye de Calleville, village agricole et son manoir mélange de pans de bois et de briques rouges.

Puis ils nous rejoignent par la D39. Cette jolie petite départementale encaissée entre des talus arborés descend le vallon du petit ruisseau Bec qu’elle longe de temps à autre.  Nous y découvrons des maisons à pans de bois et d’autres en briques. Elle  est bordée de champs verdoyants de blé, orge, colza et lin.

Elle mène au Bec-Hellouin (27) classé parmi les « Plus beaux villages de France ». 

Comme le rêve virtuel le permet, nous découvrons une vingtaine de nos Citroën, nos autos fraichement sorties de garage : C4F, Rosalie Speedster, des Traction, des 2CV, des DS dont une Chapron, une GS, deux GSA, une SM, une CX, deux Xantia une V6 et un break, deux Xsara,  une C3 Pluriel, une C4 VTi, deux C6…

Nous découvrons ce magnifique village avec ses maisons à pans de bois fleuries : CLIQUEZ ICI et promenez vous à l'aide de la flèche au sol !

Nous allons déjeuner à  L'Auberge de l'Abbaye du Bec-Hellouin, un ancien relais du XVIIIe siècle.

Au menu : Terrine de poisson, filet de poulet à la normande, feuilleté aux pommes...

Le Bec Hellouin (27). CLIQUEZ ICI

Nous visitons l’abbaye fondée au XI ^ème s. qui fut un important foyer culturel et spirituel pendant tout le Moyen Age. Elle abrite aujourd’hui une communauté de moines bénédictins. La façade du XVIII ^ème s. contraste avec l’atmosphère de la vie monastique.

Un musée automobile y existait dans les années quatre-vingts. Le Club Citroën France l’avait visité.

Puis nous prenons nos voitures, avec un rayon de soleil, nous quittons le Bec Hellouin direction Pont-Authou par la D39. Elle longe le Bec avant qu’il ne se jette dans la Risle. Nous y trouvons toujours de très belles maisons.

A Pont-Authou nous arrivons sur la D130, et nous nous dirigeons vers Montfort. Tiens le premier feu rouge, nous tournons à droite vers D38 Bonneville-Aptot. La route est ombragée par des bosquets d’arbres et nous passons à l’extrême nord du Bec Hellouin au lieudit « L’Aventure ». Nous y  atteignons un plateau couvert de champs de blé, d’orge, de colza et de lin. Quelques vaches ruminent dans leurs prés. La D38 passe devant de rares pommiers en fleur et continue tout droit vers Boissey-le-Châtel.

Nous traversons Bonneville Aptot, un petit village. Puis nous sommes à nouveau au milieu des champs et des  futaies qui cachent de belles maisons. Là, nous enjambons l’A28 et attention dos d’âne nous arrivons à Boissey-le-Châtel. Le ciel est chargé de cumulus. CLIQUEZ ICI

A Boissey-le-Châtel, nous passons dans la rue principale puis à côté du château de Tilly, en brique et pierre (XVI ^ème s.) à enceinte ?anquée de tourelles malheureusement invisible de la D124. Pour le voir en vidéo CLIQUEZ ICI !

Puis nous prenons la D38 et la D80 bordées de maisons à colombage, de bosquets d’arbres et de champs.

Bosguérard-de-Marcouville est composé de belles maisons de briques rouges, à colombages et bourgeoises.

Les prairies où paissent les vaches succèdent aux champs.

Bourgtheroulde-Infreville,

Au croisement de la D38 avec la D80 nous prenons à droite en direction de Le Neubourg et découvrons sur notre gauche une petite chapelle et deux kilomètres plus loin nous prenons à gauche le C16 direction Saint Pierre et Le Thuit.

Saint-Pierre-du-Bosguérard.

Près de l’église se trouve un très beau calvaire : la croix de pierre est placée sur un piédestal formé de trois colonnes séparées par des contreforts et ornées de socles feuillagés, le tout surmonté de dais gothiques. CLIQUEZ ICI et faites un 360°

Notre route sinueuse verdoyante bordée d’arbres et de prairies nous conduit vers Le Thuit de l’Oison où nous tournons à droite dans la rue de l’Oison  direction Saint Pierre des Fleurs par le C100 entre champs, prairies et hameaux.

A Saint Pierre des Fleurs,

Devant un beau pigeonnier de briques rouges nous tournons à gauche sur la D26 et devant l’église nous poursuivons tout droit sur la D26 vers la Saussaye,

La Saussaye

Nous prenons vers Saint Cyr la Campagne devant ce beau relais de poste.

CLIQUEZ ICI et faites un 360°

Autrefois l’Oison accueillait jusqu’à 17 moulins sur ses berges. Le Moulin Amour est le dernier encore en fonctionnement. La Vallée de l'Oison est classée Zone Naturelle d’Intérêt Faunistique et Floristique

Nous empruntons la D26, les belles demeures à pans de bois jalonnent notre chemin. C’est un parcours pittoresque symbolisé en vert sur la carte Michelin. Nous découvrons sur notre droite les valons verdoyants de la Vallée de l’Oison. Puis l’itinéraire suit le cours de la rivière, dans un cadre de verdure au long duquel on a l’occasion d’admirer plusieurs maisons traditionnelles.

Saint Cyr la Campagne, à droite l’église romane de pierres blanches "Saint Cyr et Sainte Julitte" que nous contournons par la rue des Ifs et celle du Moulin Neuf, la D86, pour atteindre le village du même nom.

Puis la petite route encaissée descend dans la vallée et les pâturages où paissent les vaches normandes.

Nous arrivons à Saint-Germain-de-Pasquier, célèbre pour sa mairie, la plus petite de France (3 m sur 2,70 m). Il n'y a pas de place où mettre de chaises, alors elles sont remplacées par huit strapontins en chêne pour accueillir les élus !

Nous continuons sur la route de la Vallée de l’Oison, ses bosquets et de ses prés en longeant le ruisseau l’Oison. Les propriétés sont clôturées de lisse de béton.

Notre D86 coupe les quatre voies de la D840 et nous nous enfonçons dans le bois pour continuer sur la route du moulin que nous découvrons à notre droite. Elle serpente entre champs et futaies. Puis nous croisons la D85 pour aller jusqu’à Tourville la Campagne.

Un petit coup à gauche sur la rue des Ormes et nous rejoignons la D85 à travers champs vers Le Neubourg.

Un petit détour par Le Troncq et retour sur la D85 jusqu’à Iville où nous empruntons la D840 pour rejoindre Le Neubourg.

Le Neubourg est le centre le plus actif du plateau. CLIQUEZ ICI et faites un 360°

Un marché important s'y tient tous les mercredis.

Sur la grande place s’élève un château dont seuls subsistent le corps de logis à pans de bois et la salle des préaux du XIII s.

L’église St-Paul (XVI s.), typiquement normande, est un vaste édifice aux hautes voûtes.

Nous nous rendons au 13 rue de Conches à l’hôtel Alcadine, où nous sommes accueillis par Sabrina qui se fait le plaisir de recevoir nos Citroën.

Après notre insatallation et un petit contrôle de nos montures nous allons dîner « Chez Tom ».

Les amis qui n’ont pu nous accompagner lors de la première journée nous rejoignent pour cette seconde étape sur la Place du Château.

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Après le petit café de bienvenue, les moteurs démarrent, nous prenons la rue de Champ de Bataille bordée de maisons de briques rouges et à pans de bois, puis la route parallèle à la perspective arborée qui aboutit au Château de Champs.

Toute droite la D39 traverse les champs et bosquets  pour nous mener vers le château et son parc situés à 5 Km. Nous tournons à gauche sur la D28 vers le château.

Château de Champ-de-Bataille.

C’est le « Versailles normand », construit à la fin du XVlle s., rencontre de Le Nôtre et Le Vaux. Il est construit de brique et de pierre, sur un plan carré : deux grands logis avec un dôme central et des pavillons d’angle s'ordonnent autour d'une vaste cour.

Nous nous promenons dans un jardin extraordinaire de 45 hectares où nous admirons le bassin des dauphins, les dentelles végétales, le théâtre de verdure et l’allée des sphinx.

Découvrez le petit film "Champ de Bataille a new take on Le Nôtre" sur le site "Les plus beaux jardins de France"

Après cette belle découverte, nous nous installons derrière nos volants pour un petit quart d’heure, quittons le parc du château en prenant à gauche la petite route qui serpente entre les bois et champs de lin jusqu’à Sainte Opportune du Bosc.

Puis nous prenons la direction d’Harcourt.

Pour déjeuner, nous rejoignons le « Le Comptoir de l’Arboretum » d’Harcourt.

Au menu, après le Kir Royal nous avons :

• Le Vol au Vent d’œuf poché, et petits légumes,
• Le gigot de sept heures, jus miel et citron et sa polenta crémeuse au mascarpone et parmesan,
• Le fromage
• Le mille feuilles vanille du comptoir.

Pour digérer, nous parcourons le bourg et découvrons les vieilles halles, les logis du Moyen Age et l'église (XII s.), avec son chœur gothique à neuf travées.

La fortesse d'Harcourt

Et en toute sobriété pour les conducteurs, nous effectuons les sept cent mètres  vers le château d’Harcourt et son Arboretum.

Le château est une forteresse caractéristique de l’architecture militaire normande (XII – XIV s., remaniée au XVII s.). Les murs d’enceinte datent du XIII s., de même que les huit tours, dont les deux qui flanquent la porte d'entrée. L’édifice est entouré de douves profondes.

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Dans le très beau parc de 120 ha, propriété de l’Académie d'agriculture de France, a été aménagé un arboretum où nous nous promenons au fil des sentiers.

Puis vient l’heure de se quitter, le soleil nous boude et la pluie nous agresse !

Nous espérons que vous avez apprécié cette balade et que vous serez des nôtres lorsque nous la programmerons en des jours meilleurs.

Vous pouvez suivre toutes les routes de cette promenade virtuelle en les empruntant sur Google Earth au départ du Bec Hellouin :

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