1962 ami 6

1961 - 1969 La Citroën AMI 6

Le 02/02/1961 0

Dans Citroën à collectionner

La voiture «kilomètre / confort» la moins chère du monde ››
Elle fût présentée à la Presse le 24 avril 1961 à la base aérienne  de Villacoublay : la voiture «kilomètre / confort» la moins chère du monde ››.
Au son de "Je me voyais déjà..." de Charles Aznavor.
Les chevrons sur le capot du modèle pré série 1961 étaient déjà abandonnés sur les voitures de la présentation. Les faces avant comportaient deux baguettes parallèles de clignotants monobloc qui traversaient la calandre. Du fait de leur fragilité, elles furent raccourcies et remplacées sur la voiture de série par un pare-chocs complémentaire en tube chromé que nous connaissons bien.

Citroën AMi 6 Pré série 1961

Citroën AMI 6 Face avant de pré série 1961

La porte de malle révèle une autre différence Elle n'avait pas de bouton poussoir de fermeture à clef. Elle s’ouvrait à l’aide d’une commande intérieure.
Et dernière différence, ses vitres de portes arrière sont fixes.
Les vitres arrière coulissantes n’apparaitront qu’en septembre 1961.

1961 ami 6 pre serie 4

Il y a 60 ans Alain Bertaut prenait le volant de L’AMI 6

Une fois installé au volant, on s'aperçoit que l’AMI-6 doit beaucoup à sa sœur aînée la DS 19. Ce sont d'abord les poignées de portières extérieures et intérieures, ces dernières placées de telle façon qu'elles prennent tout naturellement place dans la main des passagers s'ils utilisent l'accoudoir dont est munie chaque porte. Comme sur la DS 19, les portes sont très légères et le système de verrouillage est le même. La climatisation reprend aussi les mêmes idées avec, de part et d'autre de la planche de bord un aérateur à débit variable et flux orientable.
Volant monobranche et clignotants de la DS 19 de même que le combiné codes-phares.
Mais on pense aussi à la DS 19 grâce au dessin des banquettes dont les deux places sont soulignées par un creux dans le dossier qui maintient très bien en position dans les virages. Le rembourrage est copieux qui soutient bien sous les genoux. Le dossier est un peu trop droit et la colonne de direction presque verticale évoque une cabine avancée. Ceci s'explique par le fait que l'habitacle est, par rapport à la 2CV nettement décalé vers l’avant. L'essieu moteur se trouve donc davantage chargé.
L’impression de cabine avancée est encore accentuée par la visibilité que l’on a du volant : on ne perçoit que le sommet des ailes, la route semblant défiler sous vos pieds par l'échancrure au milieu du capot. Vers l’arrière, vous avez une vue panoramique à travers la lunette, au point qu’il vous semble que la carrosserie s'arrête à l'aplomb du dossier de la banquette comme si la voiture n'avait pas de coffre.

1962 AMI 6 Planche de bord

Performance et Tenue de Route

Le moment de juger la voiture sur la route est venu. Contact, démarreur : même ronronnement que celui de la 2 CV. Même levier de changement de vitesses. L'étude plus poussée de l'insonorisation porte ses fruits, mais aux hauts régimes le niveau sonore est encore assez élevé.
D’emblée le confort apparait comme une réussite grâce à l’action conjuguée de la suspension et des sièges. La voiture est stable et se couche progressivement dans les virages. L'inclinaison n'atteint pas celle de la 2CV dans les mêmes circonstances du fait de l’abaissement sensible du centre de gravité. Ce qui est plus frappant encore c’est la constance de l’assiette de la voiture. On se souvient des soubresauts de la 2CV lorsqu’elles étaient aux mains de conducteurs débutants (l’embrayage centrifuge avait eu pour effet d'éliminer ce défaut). On se souvient aussi, que sur certaines routes, la 2CV lancée à grande vitesse se met à rebondir sur sa suspension. Avec l’AMI 6, il n’y a plus ni tangage ni « galop ». La voiture conserve rigoureusement son assiette pour le plus grand bien des passagers qui n'ont plus l’impression d’être en bateau. Malgré tous nos efforts pour «saboter» une série de démarrages, la voiture ne s’est pas cabrée.
Et si nous prenons quelques mesures. Départ arrêté, nous couvrons le kilomètre en 49 s 5, malgré le patinage des roues à cause du sol pas tout à fait sec. Soit 10 s de moins qu’une 2CV ! La vitesse réelle de la voiture est de I ’ordre de 105 km/h.
Les impressions de conduite sont cependant beaucoup plus instructives.
Outre le confort dont nous avons déjà parlé, nous avons été plus spécialement frappés par :
- La direction sans à-coups, précise, quoiqu’assez ferme lorsqu’on prend très vite un virage serré. Elle est relativement directe et travaille sans que l'on perçoive la moindre vibration.
- La tenue de route, qu'il nous fut impossible de prendre en défaut. Neutre jusqu’à un point que l'on a peine à imaginer, la voiture suit parfaitement sa trajectoire. Il suffit d'appuyer sur l’accélérateur et de tourner le volant.

Citroën Ami 6 tenue de route

Aucun problème de ce côté et peu importe si la voiture se couche. Sur un itinéraire sinueux, l'AMI 6 doit marquer de nombreux points, malgré une vitesse de pointe relativement modeste.
- Le freinage surpuissant qui, roulant à 100 km/h au compteur, nous permit à plusieurs reprises d'immobiliser la voiture en 50 m environ, avec deux personnes à bord. Autre détail à souligner à propos du freinage : la plongée en avant, caractéristique sur la 2 CV (un coup de frein brutal allait même jusqu’à faire racler par terre les bananes de pare-chocs), est fortement diminuée. L’avant s'affaisse, naturellement, comme sur toutes les voitures à suspension souple, mais ne « pique » pas du nez comme la 2 CV.
- Enfin, l’étagement rationnel de la boîte de vitesses, qui autorise une utilisation constante de la puissance disponible.

En conclusions, l'AMI 6

Certaines critiques intéresseront des détails de finition. Nous pensons notamment à la boite volumineuse qui groupe les instruments de bord à l'absence de glaces descendantes aux portières avant ou de déflecteurs à l'arrière ( Il est vrai que la climatisation-ventilation est bien étudiée), détails qui contrastent curieusement avec la réalisation soignée des sièges et l‘intelligente conception de l'ensemble.

Mais il est bon, croyons-nous, de retenir le but que s'est fixé le constructeur : livrer sur le marché une petite voiture habile en circulation urbaine tout en ne craignant pas les longs parcours sur route. Economie d'entretien et réduction du coût d'utilisation sont d'autres impératifs auxquels il a fallu répondre. Si, sur ce dernier point, l'extrapolation « technique 2 CV » offre les meilleures garanties, l'évidente parenté avec la DS19 ajoute celles du confort et de détails subtils.

Action Automobile et Touristique  n° 9 mars 1961
Couv catalogue ami6 nov 1962

1961 Catalogue de l'AMI 6

Catalogue AMI 6 Nov 1961

Taille : 7.06 Mo

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1961 - 2021 Dossier de Presse, les 60 ans de l'AMI 6

Cp citroen 60 ans ami 6 fr 1 ok 1

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1961 Citroën et le monde

1931 - 1977 Les autocars des Transports Citroën

1931 - 1977 Les autocars des Transports Citroën

Le 01/01/1931

La création des Transports Citroën

André CITROEN, premier constructeur européen d’automobiles, lance sa division poids-lourds en octobre 1926 avec la B15 qui offre pour la première fois une charge utile de 1000 kg.
Puis pour le déplacement de passagers, André Citroën crée les Transports Citroën le 27 octobre 1931 .
PauI JOSEPH prend sa direction et va développer  ses  propres réseaux (28 sur toute la France) dont le principal est celui de Paris. Installé en août 1932, il comptait près de 300 voitures, 58 lignes, dont 8 grandes…

1924 1926 Les Citroën B10 et B12 Tout Acier

1924 - 1926 Les Citroën B10 et B12 "Tout Acier"

Le 01/01/1924

En octobre 1924, au salon de Paris, Javel est à I'heure du “tout-acier". Citroën joue la carte du progrès technologique et présente ses premières carrosseries «Tout acier» sur des châssis B 2, qui prend pour la circonstance la désignation de B 10. Leur carrosserie entièrement métallique était faite de quatre éléments emboutis à froid assemblés par soudure.
Livrable sous la forme de torpédo ou de conduite intérieure, la Tout Acier offrait en cas de choc une grande résistance.

La “Tout acier” était robuste, facile à utiliser et offrait un maximum de confort. Grâce à elle, Citroën popularise la conduite intérieure (en 1919, 80 % des voitures particulières étaient ouvertes ; en 1930, grâce à ce nouveau type de construction, 90 % d'entre elles étaient fermées). La conduite intérieure détrône le torpédo.

A partir de la B 10, toutes les Citroën seront des tout-acier. 

Elle servit de transition entre la «B 2» et les «B 12›› et sa production atteignit en 1926 le chiffre de 100 véhicules par Jour.

D’octobre 1924 à décembre 1925, 17 259 exemplaires de B 10 furent fabriqués.

1922 - 1926 Citroën 5CV type C

1922 - 1926 Citroën 5CV type C

Le 01/02/1922

La type A puis la B 2 étaient des voitures à 4 places correspondant à la fois aux besoins et aux moyens de la plupart des automobilistes français de l'époque.

Mais André Citroën pensait à la clientèle au budget limité et aux débutants dans la conduite dont les femmes et les jeunes. Ainsi naquit, en 1922, la 5 CV.

1922 - 1923 Citroën B2

1922 - 1923 Citroën B2 "Caddy"

Le 01/01/1922

En 1913, Le carrossier Henri Labourdette, 35 avenue des Champs Elysées, déposait son brevet SGDG de skif-torpédo à ailes en hélice, mariage des technologies nautique et automobile. Il présente cette idée sur une Peugeot type 160.

En 1919, Henri Labourdette adapte ce style à la 10HP type A.

Ce prototype annonce la B2 Caddy de 1922.

La Caddy est une version poussée et allégée de la B3 de série.
Cette voiture sportive pouvait être utilisée aussi couramment que la B3.
Cette torpédo genre Skiff est une 5 places avec pointe AR en bateau, ailes AV et AR en hélice relevées vers l'extérieur, parebrise fixé en coupe-vent très bas. Ces éléments de style lui donnent une ligne très séduisante. Son élégance lui valut les faveurs de Mistinguett comme voiture personnelle.

Une capote permet de s'abriter par mauvais temps.

 

1919 La Citroën Type A

1919 - 1921 La Citroën Type A

Le 01/01/1919

L’âge de la tôle et du nickel: Les Vintages

L’essence et les matières premières sont chères. Mais pour rebondir, l’industrie européenne anéantie par la guerre s’organise en série, enrichit ses méthodes de fabrication, se taylorise, réduit le nombre de modèles.

Au lendemain de la guerre, André Citroën n’était pas un novice en automobile. En 1913, il relevait la firme Mors qu’il équipa de gros moteurs sans soupapes Minerva-Knight. Il fondait aussi la firme des engrenages à chevrons.

La Type A

En lançant la Type A, en juin 1919 une automobile « Prête à rouler», c’est une révolution commerciale qu’André Citroën met en place : Réseau de distribution et d’après-vente, pièces de rechange, crédit, signalisation routière, taxis, jouets…
La type A, dite 10cv,  est inspirée de la Zèbre de Jules Salomon, inventeur de la voiture légère.
Son prix de lancement, 7 950 francs, est exceptionnellement bas pour l’époque.

 

 

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