1975 ami super

1973 - 1976 Citroën AMI Super

Le 05/01/1973 0

Dans Citroën à collectionner

Mettre le moteur 1015 cm3 de la GS, désormais proposée en 1220 cm3, sur notre AMI 8 populaire, permettait à Citroën de proposer une large gamme de voitures familiales et d’offrir le meilleur compromis entre prix et performances. Telle était la définition produit de l’Ami Super présentée en 1973. Cependant, trop proche en prix mais tellement éloignée techniquement  de la GS, la carrière de l’Ami Super fut courte.

Ses qualités et le peu de modèles produits en font une voiture de collection, nerveuse, souple et agréable à conduire.

 

 

La Citroën AMI Super

Dans le contexte économique incertain  laissé par le choc pétrolier de 1973, la Citroën Ami 8 602 cm3 qui a remplacé l’Ami 6 en 1969, est économique mais sous-motorisée. L’Ami Super 1015 cm3 vient l’épauler en apportant une montée en puissance et en agrément bienvenus.
L’adaptation de ce bloc-moteur nécessite quelques ajustements. Elle exploite la nouvelle boîte de vitesses qui est montée sur la GS 1220 cm3 avec le levier de commandes au plancher. Côté freinage, elle en adopte également ses freins à disques avant. Les tambours AR sont d’un diamètre supérieur à celui de l’Ami 8. Le tout est commandé par un maître-cylindre à double piston et un répartiteur de freinage.
Le châssis a été renforcé par rapport à celui de l’Ami 8 et la géométrie du train avant modifiée. On monte deux barres antiroulis et on adoucit la direction.  Le volant adopte un petit diamètre.
Sa présentation a lieu en janvier 1973. Esthétiquement l’AMI Super se distingue de l’Ami 8 par son petit motif de calandre intégré à une barrette horizontale, ses ouïes de refroidissement additionnelles placées en dessous et son sigle rectangulaire « 1015 » en alu brossé placé en haut des ailes avant. Elle est proposée en berline, en break familial et entreprise tôlé.
Les pneumatiques sont des 135-15 plus larges que les 125-15 des Ami 8 berlines.
En 1975, elle se dote de jantes perforées et de bandeaux décoratifs adhésifs sur la ceinture de caisse. Le monogramme « 1015 » est remplacé par « AMI Super ».

Elle atteint les 140 km/h. Les essais d’endurance véhicules révèlent  un bourdonnement de caisse à 110 Km/h résolu par correction de l’harmonique d’échappement.

1975 AMI super

Le point de vue du collectionneur Citroën

Sa carrière s'essouffle vite. Les ventes ne sont bonnes que la première année. Mais cette voiture était plutôt malvenue en temps de crise pétrolière. Sa consommation élevée pour la catégorie et son prix finalement proche d'une GS ont eurent raison d'elle.
Sa production s'arrête en Février 1976 après 44 820 exemplaires produits toutes versions confondues.
Sa cote souffre de la désaffection  des nouveaux collectionneurs.

Elle varie de 8 500 € à 15 000 € suivant le modèle et son état (attention à la corrosion).

Les livres sur la Citroën AMI Super

Pour en savoir plus, de nombreux articles sont parus dans la presse spécialisée.

En 1997, parait chez ETAI le livre de Dominique Pagneux « La Citroën Ami 6, 8 et Super de mon père » qui sera réédité en 2016
En 2016 toujours,  le livre  « Citroën Ami 6-8-Super » de Jean- Patrick Baraillé apparait aux Editions Pixel Press Studio

1997 Citroën Ami de mon père
1973 AMI Super interieur

Caractéristiques techniques Citroën AMI Super

Moteur: 4 cylindres à plat opposés. Alésage 74 mm. Course 59 mm. Cylindrée 1015 cm3 Puissance fiscale 6 CV. Puissance réelle 53,5 ch DIN à 6500 tr/mn.
Rapport volumétrique 9. Couple 6,9 m.kg DIN à 3500 tr/mn. Vilebrequin à 3 paliers. Bloc moteur constitué par 2 demi-carters en alliage d'aluminium coulés sous pression. Culasses en alliage d’aluminium. Arbres à cames en tête. Distribution par courroies crantées.

Refroidissement par air.

Allumage par batterie, bobine et rupteur. Alimentation par un carburateur double corps Solex 28 CIC.

Réservoir d`essence de 40 litres.

Transmission: embrayage mono-disque à sec à diaphragme. Boîte de vitesses à 4 rapports avant et une marche arrière. Commande par levier au plancher sur console.

Roues avant motrices.

Direction: à crémaillère. Rapport de démultiplication 1/18. Colonne de direction en 3 parties à 2 cardans.

Freins: maître-cylindre avec limiteur de freinage sur les roues arrière en fonction de leur charge. Freins avant à disques. Freins arrière à tambours.

Suspension : à ressorts hélicoïdaux avec interaction entre roues avant et arrière.
4 roues indépendantes. 4 amortisseurs hydrauliques. 2 barres antiroulis.
Pneus: Michelin 135 X .380 ZX.

Dimensions longueur hors tout: 3,99 m. Largeur hors tout: 1,52 m. Hauteur à vide: 1,474 m. Empattement: 2,40 m. Voie avant: 1,26 m. Voie arrière : 1,22 m.

Performances: vitesse maximale 140 km/h. Consommation DIN: 9,29 litres.

 

1931 - 1977 Les autocars des Transports Citroën

1931 - 1977 Les autocars des Transports Citroën

Le 01/01/1931

La création des Transports Citroën

André CITROEN, premier constructeur européen d’automobiles, lance sa division poids-lourds en octobre 1926 avec la B15 qui offre pour la première fois une charge utile de 1000 kg.
Puis pour le déplacement de passagers, André Citroën crée les Transports Citroën le 27 octobre 1931 .
PauI JOSEPH prend sa direction et va développer  ses  propres réseaux (28 sur toute la France) dont le principal est celui de Paris. Installé en août 1932, il comptait près de 300 voitures, 58 lignes, dont 8 grandes…

1924 1926 Les Citroën B10 et B12 Tout Acier

1924 1926 Les Citroën B10 et B12 "Tout Acier"

Le 01/01/1924

En octobre 1924, au salon de Paris, Javel est à I'heure du “tout-acier". Citroën joue la carte du progrès technologique et présente ses premières carrosseries «Tout acier» sur des châssis B 2, qui prend pour la circonstance la désignation de B 10. Leur carrosserie entièrement métallique était faite de quatre éléments emboutis à froid assemblés par soudure.
Livrable sous la forme de torpédo ou de conduite intérieure, la Tout Acier offrait en cas de choc une grande résistance.

La “Tout acier” était robuste et offrait un maximum de confort. Grâce à elle, Citroën popularise la conduite intérieure (en 1919, 80 % des voitures particulières étaient ouvertes ; en 1930, grâce à ce nouveau type de construction, 90 % d'entre elles étaient fermées). La conduite intérieure détrône le torpédo.

A partir de la B 10, toutes les Citroën seront des tout-acier. 

Elle servit de transition entre la «B 2» et les «B 12›› et sa production atteignit en 1926 le chiffre de 100 véhicules par Jour.

D’octobre 1924 à décembre 1925, 17 259 exemplaires de B 10 seront fabriqués.

1922 - 1926 Citroën 5CV type C

1922 - 1926 Citroën 5CV type C

Le 01/02/1922

La type A puis la B 2 étaient des voitures à 4 places correspondant à la fois aux besoins et aux moyens de la plupart des automobilistes français de l'époque.

Mais André Citroën pensait à la clientèle au budget limité et aux débutants dans la conduite dont les femmes et les jeunes. Ainsi naquit, en 1922, la 5 CV.

1922 - 1923 Citroën B2

1922 - 1923 Citroën B2 "Caddy"

Le 01/01/1922

En 1913, Le carrossier Henri Labourdette, 35 avenue des Champs Elysées, déposait son brevet SGDG de skif-torpédo à ailes en hélice, mariage des technologies nautique et automobile. Il présente cette idée sur une Peugeot type 160.

En 1919, Henri Labourdette adapte ce style à la 10HP type A.

Ce prototype annonce la B2 Caddy de 1922.

La Caddy est une version poussée et allégée de la B3 de série.
Cette voiture sportive pouvait être utilisée aussi couramment que la B3.
Cette torpédo genre Skiff est une 5 places avec pointe AR en bateau, ailes AV et AR en hélice relevées vers l'extérieur, parebrise fixé en coupe-vent très bas. Ces éléments de style lui donnent une ligne très séduisante. Son élégance lui valut les faveurs de Mistinguett comme voiture personnelle.

Une capote permet de s'abriter par mauvais temps.

 

1919 La Citroën Type A

1919 - 1921 La Citroën Type A

Le 01/01/1919

L’âge de la tôle et du nickel: Les Vintages

L’essence et les matières premières sont chères. Mais pour rebondir, l’industrie européenne anéantie par la guerre s’organise en série, enrichit ses méthodes de fabrication, se taylorise, réduit le nombre de modèles.

Au lendemain de la guerre, André Citroën n’était pas un novice en automobile. En 1913, il relevait la firme Mors qu’il équipa de gros moteurs sans soupapes Minerva-Knight. Il fondait aussi la firme des engrenages à chevrons.

La Type A

En lançant la Type A, en juin 1919 une automobile « Prête à rouler», c’est une révolution commerciale qu’André Citroën met en place : Réseau de distribution et d’après-vente, pièces de rechange, crédit, signalisation routière, taxis, jouets…
La type A, dite 10cv,  est inspirée de la Zèbre de Jules Salomon, inventeur de la voiture légère.
Son prix de lancement, 7 950 francs, est exceptionnellement bas pour l’époque.

 

 

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