1993 xantia 6

1993 - 2001 La Citroën Xantia

Le 01/01/1993 0

Dans Citroën à collectionner

Dessinée par Bertone, en « deux volumes et demi » avec quatre portes et hayon, elle est finalisée par Daniel Abramson au centre de style Citroën . Dynamique, fluide et robuste, cette berline reprend certaines lignes de l'XM, et impose une nouvelle silhouette dans la gamme Citroën. Grâce à son style unique, la Xantia sera élue plus belle voiture de l’année en 1993, année de son lancement.

Design xantia

La gamme Citroën Xantia

En chiffres la Xantia c'est plus de 1.3 million de voitures produites entre 1993 et 2002, et jusqu'en 2010 en Iran pour le marché local qui eu l’honneur d’une phase 3 .  C'est aussi quatre sites de production, Rennes, la Chine, l'Iran et Heuliez dans les Deux Sèvres pour la fabrication des break. Cette version, grâce à un style très réussi et une bonne habitabilité a représenté jusqu'à 10% de la production totale, ce qui est un excellent résultat. On retiendra aussi les nombreuses motorisations proposées, essence 4 et 6 essence, diesel et même GPL, BVA, D à D…

C'est avec la version "Activa" que la Xantia fit surtout parler d'elle, puisque ce fut la première voiture de grande série à proposer un système d'antiroulis actif qui, sur un parcours sinueux, transformait les impressions de conduite. Activa, hydractive ou "simple" suspension hydropneumatique, elles s'inscrivent toutes dans la grande tradition Citroën des berlines sûres et confortables.

La Citroën Xantia Activa et le test de l'élan

Déjà en 1961, Paul Magès testait le dispositif d'antiroulis asservi sur la DS à La Ferté-Vidame.
Ce sujet du test de la baïonnette, dit de l’élan,  passionne et divise toujours les afficionatos de Citroën et ... des autres marques depuis bientôt 30 ans; qui a tord, qui a raison ?  
Pour s'y retrouver, commençons par le début. Initié par un magazine Suédois ce test de l'élan (en Suède il y en a !) s'est surtout fait connaître à la fin des années 90 lorsque la Mercedes classe A a terminé ce test sur le toit !  Appelé aussi test de la baïonnette ou plus officiellement test de l'évitement, il consiste à simuler un changement de file brutal pour éviter un obstacle (et pas forcément un élan) et à revenir le plus vite possible dans sa voie de circulation.  Pour ne pas faire n'importe quoi (ce qui n'est pas le cas de tous les "testeurs"!) ce test est défini depuis 1999 par une norme ISO (3888-2)  mais elle est régulièrement révisée et corrigée, ce qui rend les comparaisons très difficiles, sauf à repasser toutes  les voitures précédemment testées avec une ancienne définition du test. Concernant la Xantia Activa V6 (on prend toujours celle là, ce n'est pas forcément la meilleure), elle était la meilleure "à son époque" et l'est ensuite restée plusieurs années, tout le monde est d'accord la dessus.  Qu'en est-il aujourd'hui?  

1993 xantia activa

C'est la norme ISO de 2016 qui s'applique actuellement. La principale différence c'est la réduction de la largeur des couloirs, ce qui réduit forcément la vitesse de passage et qui favorise les (petites) voitures légères, agiles et bien équilibrées, même si, comme toujours, on trouve des exceptions. Toutes les voitures actuelles ayant un dispositif de contrôle de stabilité (il est parfois déconnectable), il ralentit et stabilise la voiture au premier coup de volant. Le temps global du test s'en trouve allongé mais il semble que le test ne communique que sur la vitesse d'entrée.
Aujourd'hui les meilleurs résultats sont obtenus par l'Alpine A110, la Tesla model 3, la Ford Focus et la 308 2ème génération non hybride. En 2021 des "spécialistes" Espagnol (de km77) qui testent toutes les nouvelles voitures ont repassé une Activa V6, elle a obtenu un  mauvais résultat.  Ces journalistes ne se sont pas posé de questions et n'ont pas vu que le système Activa ne fonctionnait pas.   Sur la vidéo on peut voir qu'elle prend plus de roulis qu'une simple Xantia suspension de base; consternant !
Ce qui n'a pas empêché plusieurs magazines auto de reprendre ces résultats et, au passage, de bien dévaloriser l'Activa. La question est :  y a t-il quelqu'un de sérieux  qui a testé une Xantia Activa en tous points conformes dans les conditions actuelles du test?                                                 
Les grandes Citroën hydropneumatiques se sont toujours caractérisées par un empattement long et un choix délibéré de la répartition de roulis  typé  "sous vireur"  ce qui pénalise les basses vitesses mais apporte beaucoup de stabilité à grande vitesse et dans les courbes rapides.  On a toujours considéré que c'était le meilleur choix pour la voiture de "monsieur tout le monde". De plus le choix d'un grand confort donc d'une suspension souple favorise le roulis. Ce typage n'est évidemment pas favorable au tests d'agilités à basse vitesse. L'Activa fait exception à la règle grâce à ses réglages spécifiques et sa quasi absence de roulis. Signalons au passage la forte augmentation de la dimension des  pneus. Pour exemple l'Activa était équipée de 205/60R15 sur des jantes de 6 pouces de large et une 308 GT de 2ème génération de 225/45R17 sur des jantes de 7.5 pouces (avec surmonte en option!!!).                                                                                           

En résumé, une Activa parfaitement conforme en liaison au sol figurerait encore honorablement dans les conditions du test actuel. Elle serait cependant pénalisée par le poids sur son train avant (c'est pour cela qu'une Activa 4 cylindres essence ferait légèrement mieux) et les trop faibles dimensions de ses pneumatiques. Avec des pneus "d'aujourd'hui" elle ne serait pas loin du podium. il faut aussi préciser que les places sont chères en haut du tableau car on trouve une douzaine de voitures dans une fourchette de 3 ou 4 km/h. Son absence d'ESP ne la pénaliserait pas beaucoup, l'essieu arrière étant très stable. D'expérience une Activa TCT  équipée d'une surmonte de roue (par ex 225/45R17) améliorerait encore le dynamisme de la voiture.  Il serait donc encore possible de faire mieux...même avec cette (jeune) voiture de collection!

Trois pilliers de la réalisation et de l'exploitation de la Xantia

Jean-François Villaneau, spécialiste ferrage à l'usine de Rennes, participa au grand changement que fut pour ses équipes le passage de la BX à la Xantia. Le ferrage des caisses, les tolérances, le positionnement et l'ajustement des éléments de carrosserie entre eux devaient être beaucoup plus précis, une petite révolution des process pour atteindre les objectifs de qualité demandés.
Jean-Pierre Duvivier du Marketing était à l'époque "l'homme produit Xantia" à l'origine des différentes évolutions de la gamme au fil du temps, les modèles et les choix marketing qui ont dû être faits; un break plutôt qu'un coupé par exemple; produire est une chose, mais il faut aussi vendre !
Emanuel Lescaut, l'homme de l'art pour la partie liaison au sol, direction, freins et en particulier le rôle essentiel du pneumatique, pour la sécurité bien sûr, mais aussi  pour l'accord liaison au sol/pneumatique qui, sous le terme  générique d'agrément de conduite (voire de plaisir de conduire), comporte une multitudes de contraintes et de compromis pour arriver au "mariage" le plus parfait possible et qui corresponde au typage de conduite voulu.

Jean-Luc Pailler fit de la Xantia une voiture de rallycross au palmarès élogieux.

La Xantia iranienne

Aussi méconnue qu'éphémère, la « phase 3 » iranienne a été vendue en Iran entre 2009 et 2010.

Xantia phase 3 m02

L'héritière, la Citroën C5

En 2001 la C5 lui succéda, pour remplacer la Xantia et  la XM en attendant la C6 qui devait couronner la gamme. Cette dernière arriva trop tard, avec des prestations trop éloignées de celle du concept C6 lignage "vendues" 7 ans plus tôt à la presse lors de sa présentation; on connaît la suite...     

Les grandes dates XANTIA

17 décembre 1992 :     Présentation presse
4 mars 1993 :               Salon de Genève
Mai 1993 :                   Présentation motorisation diesel
Septembre 1994 :        Présentation Activa
Septembre 1995 :        Présentation Break
Janvier 1998 :             Restylage « phase 2 »
Septembre 2001 :       Arrêt production française

Elle fut produite jusqu’en 2010 en Iran, où une «phase 3» éphémère fut proposée en 2009 et 2010 (ci-dessus).

1931 - 1977 Les autocars des Transports Citroën

1931 - 1977 Les autocars des Transports Citroën

Le 01/01/1931

La création des Transports Citroën

André CITROEN, premier constructeur européen d’automobiles, lance sa division poids-lourds en octobre 1926 avec la B15 qui offre pour la première fois une charge utile de 1000 kg.
Puis pour le déplacement de passagers, André Citroën crée les Transports Citroën le 27 octobre 1931 .
PauI JOSEPH prend sa direction et va développer  ses  propres réseaux (28 sur toute la France) dont le principal est celui de Paris. Installé en août 1932, il comptait près de 300 voitures, 58 lignes, dont 8 grandes…

1924 1926 Les Citroën B10 et B12 Tout Acier

1924 - 1926 Les Citroën B10 et B12 "Tout Acier"

Le 01/01/1924

En octobre 1924, au salon de Paris, Javel est à I'heure du “tout-acier". Citroën joue la carte du progrès technologique et présente ses premières carrosseries «Tout acier» sur des châssis B 2, qui prend pour la circonstance la désignation de B 10. Leur carrosserie entièrement métallique était faite de quatre éléments emboutis à froid assemblés par soudure.
Livrable sous la forme de torpédo ou de conduite intérieure, la Tout Acier offrait en cas de choc une grande résistance.

La “Tout acier” était robuste, facile à utiliser et offrait un maximum de confort. Grâce à elle, Citroën popularise la conduite intérieure (en 1919, 80 % des voitures particulières étaient ouvertes ; en 1930, grâce à ce nouveau type de construction, 90 % d'entre elles étaient fermées). La conduite intérieure détrône le torpédo.

A partir de la B 10, toutes les Citroën seront des tout-acier. 

Elle servit de transition entre la «B 2» et les «B 12›› et sa production atteignit en 1926 le chiffre de 100 véhicules par Jour.

D’octobre 1924 à décembre 1925, 17 259 exemplaires de B 10 furent fabriqués.

1922 - 1926 Citroën 5CV type C

1922 - 1926 Citroën 5CV type C

Le 01/02/1922

La type A puis la B 2 étaient des voitures à 4 places correspondant à la fois aux besoins et aux moyens de la plupart des automobilistes français de l'époque.

Mais André Citroën pensait à la clientèle au budget limité et aux débutants dans la conduite dont les femmes et les jeunes. Ainsi naquit, en 1922, la 5 CV.

1922 - 1923 Citroën B2

1922 - 1923 Citroën B2 "Caddy"

Le 01/01/1922

En 1913, Le carrossier Henri Labourdette, 35 avenue des Champs Elysées, déposait son brevet SGDG de skif-torpédo à ailes en hélice, mariage des technologies nautique et automobile. Il présente cette idée sur une Peugeot type 160.

En 1919, Henri Labourdette adapte ce style à la 10HP type A.

Ce prototype annonce la B2 Caddy de 1922.

La Caddy est une version poussée et allégée de la B3 de série.
Cette voiture sportive pouvait être utilisée aussi couramment que la B3.
Cette torpédo genre Skiff est une 5 places avec pointe AR en bateau, ailes AV et AR en hélice relevées vers l'extérieur, parebrise fixé en coupe-vent très bas. Ces éléments de style lui donnent une ligne très séduisante. Son élégance lui valut les faveurs de Mistinguett comme voiture personnelle.

Une capote permet de s'abriter par mauvais temps.

 

1919 La Citroën Type A

1919 - 1921 La Citroën Type A

Le 01/01/1919

L’âge de la tôle et du nickel: Les Vintages

L’essence et les matières premières sont chères. Mais pour rebondir, l’industrie européenne anéantie par la guerre s’organise en série, enrichit ses méthodes de fabrication, se taylorise, réduit le nombre de modèles.

Au lendemain de la guerre, André Citroën n’était pas un novice en automobile. En 1913, il relevait la firme Mors qu’il équipa de gros moteurs sans soupapes Minerva-Knight. Il fondait aussi la firme des engrenages à chevrons.

La Type A

En lançant la Type A, en juin 1919 une automobile « Prête à rouler», c’est une révolution commerciale qu’André Citroën met en place : Réseau de distribution et d’après-vente, pièces de rechange, crédit, signalisation routière, taxis, jouets…
La type A, dite 10cv,  est inspirée de la Zèbre de Jules Salomon, inventeur de la voiture légère.
Son prix de lancement, 7 950 francs, est exceptionnellement bas pour l’époque.

 

 

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