1996 activa tct 3

1994 - 2001 Citroën Xantia Activa

Le 01/01/1994 0

Dans Citroën à collectionner

La Citroën Xantia Activa est présentée en septembre 1994 au Salon de Paris. C'est l'aboutissement de toutes les qualités et les possibilités de l'hydraulique assisté de l'électronique. La Xantia Activa est la première voiture au monde à virer à plat grâce à son système SC-CAR de contrôle actif antiroulis. Elle dispose d'équipements supplémentaires par rapport à la Xantia 16V : airbag conducteur, réglages de la largeur des dossiers de sièges avant.

 

 

1994 Schéma SC CAR Citroën Xantia

La Citroën Xantia ACTIVA  met en avant la technologie Hydractive II, un système de suspension piloté électroniquement qui diminue le roulis et améliore la tenue de route, sans compromis sur le confort. La version ACTIVA, lancée en 1994, est équipée du nouveau système anti-roulis SC-CAR permettant de virer à plat. Un système très performant alliant le confort de l’hydraulique à la rapidité de réaction de l’électronique. Grâce à cette suspension, les Citroën ACTIVA négocient sans difficulté le test d’évitement – dit test de l’élan – à la vitesse de 70 km/h.
La Xantia Activa V6 sera même une référence à l’époque, devant des modèles sportifs, en atteignant la vitesse de 85 km/h au test de l’élan ! C’est ce modèle prestigieux qui est en exposition permanente au Conservatoire Citroën.

Histoire de la suspension hydraulique Citroën

Apparue en 1954 sur les roues arrière de la Traction Avant 15-6 H, puis popularisée sur la DS, la suspension hydropneumatique a assuré la suprématie de Citroën en tenue de route et en confort. Avec ce système, les ressorts mécaniques traditionnels laissent place à un liquide incompressible qui assure la liaison entre les organes mécaniques de suspension en mouvement et a un gaz qui constitue l'élément ressort. La suspension hydropneumatique permet ainsi d’obtenir une grande flexibilité et une hauteur constante quelle que soit la charge. Cette innovation a fait le succès de générations de Citroën : les DS, GS, SM, CX et BX, jusqu’en 1989, date de lancement de la XM sur laquelle est apparue l'Hydractive, première suspension hydropneumatique intelligente équipant une voiture de série. Avec la sortie de la Xantia en 1993, est venu ensuite le temps de l'Hydractive 2, une suspension hydro électronique encore améliorée par Citroën qui l'a dotée d'un système de contrôle actif de roulis. Jusqu’aux avantages de l'Hydractive 3, une suspension auto-adaptative proposée dès 2001 sur C5, qui permet une variation automatique de la hauteur du véhicule selon l'état de la route et les conditions de la conduite. Une logique optimisée sur C6 pour laquelle Citroën a procédé en 2005 à l'association entre des trains de roulement sophistiqués et une suspension active à flexibilité et à amortissement pilotés.

Xantia et le test de l'élan

Grâce à une suspension qui parvient à concilier confort et de tenue de route, les modèles Citroën négocient sans difficulté le test d’évitement – dit test de l’élan – à la vitesse de 70 km/h. La Citroën Xantia bénéficie de la suspension hydractive II à gestion électronique. Un système très performant alliant le confort de l’hydraulique à la rapidité de réaction de l’électronique.
Les performances de la Xantia V6 seraient aujourd'hui dépassées avec la Xantia Activa 2.0 litres TCT plus légère et équipée de  jantes 17' de C5... comme celle illustrée ci-dessus...

La Citroën DS à suspension active

L’histoire de la suspension active débute avec Pierre Magès qui met au point une DS en 1961.

Paul Magès testait le dispositif d'antiroulis asservi sur la DS à La Ferté-Vidame.
Son système entièrement hydraulique lui permettait de « virer à plat ».
 
A découvrir dans le livre de Roger Brioult « CITROËN L’histoire et les secrets de son Bureau de d’Etudes de 1917 à 1986 »

1961 DS Suspension active Paul Magès

1988 Citroën Activa 2

1988 Concept Citroën Activa 2

Le concept-car CITROËN ACTIVA 2 1988

Cette suspension active est concrétisée sur le concept-car CITROËN Activa. Il est réalisé chez « D3 Maquettes et Prototypes », entreprise de M. Bernard Pen à Courbevoie (92) et présenté au mondial de l'automobile de Paris du 29 septembre au 9 octobre 1988.
Ce prototype de recherche Activa II associe l'hydraulique haute pression Citroën avec l'électronique embarquée. Le mariage de l’électronique et de l’hydraulique permet de gérer l’ensemble des fonctions assistées telles que la suspension, la direction et le freinage.
En 1987, bien avant sa commercialisation, un journaliste de L'Auto-Journal, un peu provocateur, Gilles Gurérithault parle de la suspension active de la V80 en essais, la future Citroën XM. Une suspension inédite inspirée de la suspension active des Lotus de Formule 1. La suspension active Citroën est discrètement essayée par des gros rouleurs sur des CX en septembre 1987.
Jean-François Daurore, reprendra le sujet dans le n° 586 de 1988.

Mulet XM sur base CX

La Citroën XM Hydractive 1989

La 1ère Citroën XM hydractive apparait en 1989. Ce système permet d'obtenir deux modes de suspension dans le même véhicule : La rigidité des sportives et le confort des berlines. C’est la première fois au monde qu’un véhicule de série, adopte une suspension associant l’intelligence de l’électronique à la force et la souplesse de l’hydraulique : la suspension Hydractive.

1931 - 1977 Les autocars des Transports Citroën

1931 - 1977 Les autocars des Transports Citroën

Le 01/01/1931

La création des Transports Citroën

André CITROEN, premier constructeur européen d’automobiles, lance sa division poids-lourds en octobre 1926 avec la B15 qui offre pour la première fois une charge utile de 1000 kg.
Puis pour le déplacement de passagers, André Citroën crée les Transports Citroën le 27 octobre 1931 .
PauI JOSEPH prend sa direction et va développer  ses  propres réseaux (28 sur toute la France) dont le principal est celui de Paris. Installé en août 1932, il comptait près de 300 voitures, 58 lignes, dont 8 grandes…

1924 1926 Les Citroën B10 et B12 Tout Acier

1924 - 1926 Les Citroën B10 et B12 "Tout Acier"

Le 01/01/1924

En octobre 1924, au salon de Paris, Javel est à I'heure du “tout-acier". Citroën joue la carte du progrès technologique et présente ses premières carrosseries «Tout acier» sur des châssis B 2, qui prend pour la circonstance la désignation de B 10. Leur carrosserie entièrement métallique était faite de quatre éléments emboutis à froid assemblés par soudure.
Livrable sous la forme de torpédo ou de conduite intérieure, la Tout Acier offrait en cas de choc une grande résistance.

La “Tout acier” était robuste, facile à utiliser et offrait un maximum de confort. Grâce à elle, Citroën popularise la conduite intérieure (en 1919, 80 % des voitures particulières étaient ouvertes ; en 1930, grâce à ce nouveau type de construction, 90 % d'entre elles étaient fermées). La conduite intérieure détrône le torpédo.

A partir de la B 10, toutes les Citroën seront des tout-acier. 

Elle servit de transition entre la «B 2» et les «B 12›› et sa production atteignit en 1926 le chiffre de 100 véhicules par Jour.

D’octobre 1924 à décembre 1925, 17 259 exemplaires de B 10 furent fabriqués.

1922 - 1926 Citroën 5CV type C

1922 - 1926 Citroën 5CV type C

Le 01/02/1922

La type A puis la B 2 étaient des voitures à 4 places correspondant à la fois aux besoins et aux moyens de la plupart des automobilistes français de l'époque.

Mais André Citroën pensait à la clientèle au budget limité et aux débutants dans la conduite dont les femmes et les jeunes. Ainsi naquit, en 1922, la 5 CV.

1922 - 1923 Citroën B2

1922 - 1923 Citroën B2 "Caddy"

Le 01/01/1922

En 1913, Le carrossier Henri Labourdette, 35 avenue des Champs Elysées, déposait son brevet SGDG de skif-torpédo à ailes en hélice, mariage des technologies nautique et automobile. Il présente cette idée sur une Peugeot type 160.

En 1919, Henri Labourdette adapte ce style à la 10HP type A.

Ce prototype annonce la B2 Caddy de 1922.

La Caddy est une version poussée et allégée de la B3 de série.
Cette voiture sportive pouvait être utilisée aussi couramment que la B3.
Cette torpédo genre Skiff est une 5 places avec pointe AR en bateau, ailes AV et AR en hélice relevées vers l'extérieur, parebrise fixé en coupe-vent très bas. Ces éléments de style lui donnent une ligne très séduisante. Son élégance lui valut les faveurs de Mistinguett comme voiture personnelle.

Une capote permet de s'abriter par mauvais temps.

 

1919 La Citroën Type A

1919 - 1921 La Citroën Type A

Le 01/01/1919

L’âge de la tôle et du nickel: Les Vintages

L’essence et les matières premières sont chères. Mais pour rebondir, l’industrie européenne anéantie par la guerre s’organise en série, enrichit ses méthodes de fabrication, se taylorise, réduit le nombre de modèles.

Au lendemain de la guerre, André Citroën n’était pas un novice en automobile. En 1913, il relevait la firme Mors qu’il équipa de gros moteurs sans soupapes Minerva-Knight. Il fondait aussi la firme des engrenages à chevrons.

La Type A

En lançant la Type A, en juin 1919 une automobile « Prête à rouler», c’est une révolution commerciale qu’André Citroën met en place : Réseau de distribution et d’après-vente, pièces de rechange, crédit, signalisation routière, taxis, jouets…
La type A, dite 10cv,  est inspirée de la Zèbre de Jules Salomon, inventeur de la voiture légère.
Son prix de lancement, 7 950 francs, est exceptionnellement bas pour l’époque.

 

 

Citroën Xantia Activa hydractive

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