1924 citroen b10

1924 1926 Les Citroën B10 et B12 "Tout Acier"

Le 01/01/1924 1

Dans Citroën à collectionner

En octobre 1924, au salon de Paris, Javel est à I'heure du “tout-acier". Citroën joue la carte du progrès technologique et présente ses premières carrosseries «Tout acier» sur des châssis B 2, qui prend pour la circonstance la désignation de B 10. Leur carrosserie entièrement métallique était faite de quatre éléments emboutis à froid assemblés par soudure.
Livrable sous la forme de torpédo ou de conduite intérieure, la Tout Acier offrait en cas de choc une grande résistance.

La “Tout acier” était robuste et offrait un maximum de confort. Grâce à elle, Citroën popularise la conduite intérieure (en 1919, 80 % des voitures particulières étaient ouvertes ; en 1930, grâce à ce nouveau type de construction, 90 % d'entre elles étaient fermées). La conduite intérieure détrône le torpédo.

A partir de la B 10, toutes les Citroën seront des tout-acier. 

Elle servit de transition entre la «B 2» et les «B 12›› et sa production atteignit en 1926 le chiffre de 100 véhicules par Jour.

D’octobre 1924 à décembre 1925, 17 259 exemplaires de B 10 seront fabriqués.

La carrosserie  « Tout Acier » Citroën - Procédé Budd 1924

André Citroën suivait les avancées américaines et en particulier celle de Edward G. Budd, de la Budd Manufacturing Co. de Philadelphie qui permit aux frères Dodge de présenter le 14 novembre 1914, la première voiture dotée d’une carrosserie entièrement métallique sur une ossature en acier. En 1924, Citroën achète la licence d’exploitation Budd pour l’Europe. Contrairement aux productions américaine, il en supprime l'ossature acier pour obtenir une caisse monopièce.

Ainsi les nouveaux véhicules B10 se voient équipés de cette conception innovante de carrosserie, la « Tout Acier » sans structure.
Ce procédé consiste à emboutir de grandes feuilles de tôle glacées à l’aide de puissantes presses de 1 400 tonnes de poussée. Les quatre éléments emboutis (auvent, panneaux latéraux et arrière) sont ensuite soudés électriquement entre eux à l’aide de gabarits et forment une carrosserie entièrement métallique. Les feuilles de tôle glacées, sont spécifiques et doivent être importées des Etats Unis !

En 1927, Citroën achètera la majorité des Forges de Froncles (Haute Marne) pour produire ses propres aciers. 

Contrairement à la méthode précédente qui consistait à réaliser une ossature bois habillée de tôle, cette nouvelle technique de construction est beaucoup plus rapide et moins couteuse (En 1926, les temps de fabrication sont divisés par deux, les gains en main-d’œuvre réduits de 1000 francs par voiture). De plus la carrosserie tout acier rend les voitures beaucoup plus résistantes aux chocs, et théoriquement plus légères…

L'émail à froid DUCO, la peinture cellulosique

En janvier 1924, la Peinture à l’huile, dite « grasse »,  n’existe plus pour nos voitures !  

Dupont de Nemours présente au salon de New-York la première voiture peinte à l'émail à froid dit DUCO. Une révolution !

Désormais, avec l’émail cellulosique à froid, peinture cellulosique,  une voiture pouvait être peinte en façon de luxe, dans un délai de 12 heures au lieu de 10 jours de séchage qu’exigeait la peinture à l’huile . 

En 1924, Citroën est le premier constructeur français à peindre ses voitures en émail à froid cellulosique et à l’appliquer au pistolet en cabine hors poussière. C'est une véritable révolution en production automobile de série !

 

B10 tout acier
1924 Citroën B10 Conduite intérieure 2

Fiche technique : Citroën type B 10. Puissance fiscale 9 CV.

Moteur : 4 cylindres monobloc, à soupapes latérales, culasse amovible,

Alésage 68 mm, course 100 mm, cylindrée 1452 cm3. Vilebrequin à 2 paliers. Puissance réelle 20 ch à 2100 tr/mn.

Allumage par magnéto RB. Démarrage électrique.

Circulation d”eau par thermo-siphon. Radiateur à grande surface. Réservoir d`essence (25 litres) en charge sous auvent.

Carburateur Solex horizontal en bronze avec volet de départ commandé par tirette.

Embrayage à disque unique sec.
Boîte de vitesses : 3 vitesses, levier à rotule au centre du plancher.
Transmission : arbre avec flectors Hardy, pont AR.

Eclairage : électrique.

Suspension : ressorts 1/4 elliptiques à 1”AV, 1/4 elliptiques superposés à l`AR absorbant le couple de réaction (pas d'amortisseurs).

Freins : à pied sur mouvement poulie à la sortie de boîte (pédale à droite de l`accé1érateur). A main sur tambours des roues AR.

Pneus : Michelin Confort 730 x130 (2,2 kg/cm2).

Châssis : empattement 2,835 m. Voies AV et AR 1,19 m. Longueur hors tout 3,94 m. Largeur hors tout 1,41 m. Hauteur 1,83 m.
Poids : à vide 1010 kg.
Carrosserie : conduite intérieure 6 glaces.

Performances : vitesse maximale 70 km/h. Consommation aux 100 km : essence 8 litres, huile 0,250 litre

1926 B12 Conduite intérieure

La B10 fermées prirent peu à peu en Europe le pas sur les voitures ouvertes et la conduite intérieure «B 12» confirùait cette évolution : à la sécurité qu’apporte la Tout Acier, elle ajoutait le confort, la visibilité, le silence, caractérisé par l’absence de jeu dans le fonctionnement des portes (défaut classique des caisses sur ossature bois).
Cette magnifique caisse carrée très typée fut construite jusqu’en octobre 1926.

1926 Citroën B12 conduite intérieure

Fiche technique Citroën type B 12 alias «Tout acier››.

Puissance fiscale 9 CV.

Moteur dérivé du moteur B 2 à 4 cylindres monobloc, soupapes latérales, culasse amovible, alésage 68 mm, course 100 mm, cylindrée 1452 cc. Vilebrequin à 2 paliers. Puissance réelle 20 ch à 2100 tr/mn. Allumage par magnéto HT
Démarrage électrique. Ventilateur, circulation d’eau par thermosiphon. Radiateur en coupe-vent (plus haut et plus arrondi que sur B 2).

Réservoir d`essence (25 litres) en charge sous auvent AV. Carburateur Solex.

Embrayage : mono disque à sec.
Boite de vitesses : 3 vitesses, levier à rotule au centre du plancher.
Transmission par arbre longitudinal à flector aux extrémités, pont AR : adoption d`un pont "banjo" (d`une seule pièce) au printemps 1926.
Eclairage : électrique.
Suspension: ressorts AV semi-elliptique et à l’AR 1/4 elliptiques superposés.
Amortisseurs AR à friction.
Freins : d’abord freins AV à tambours lisses et AR à tambours nervurés puis à partir d`avril 1926 : freins AV et AR à tambours lisses de grand diamètre.
Pneus : Michelin Confort 730 × 130.
Châssis : renforcé par rapport à B 2. Empattement 2,87 m. Voies AV et AR 1.22 m.
Longueur hors tout 4.10 m. Largeur hors tout 1,41 m. Hauteur 1,83 m.
Poids 1000 kg (Torpédo)

Carrosserie : tout acier, en 2 versions : la torpédo standard (Dérivées : torpédo luxe à peinture 2 tons, commerciale à hayon AR ouvrant) et la conduite intérieure à 6 glaces latérales (un modèle standard et un luxe avec peinture 2 tons).

Performances : vitesse maximale 78 km/h. Consommation aux 100 km : essence 8.5 litres, huile 0.250 litre environ.

1931 - 1977 Les autocars des Transports Citroën

1931 - 1977 Les autocars des Transports Citroën

Le 01/01/1931

La création des Transports Citroën

André CITROEN, premier constructeur européen d’automobiles, lance sa division poids-lourds en octobre 1926 avec la B15 qui offre pour la première fois une charge utile de 1000 kg.
Puis pour le déplacement de passagers, André Citroën crée les Transports Citroën le 27 octobre 1931 .
PauI JOSEPH prend sa direction et va développer  ses  propres réseaux (28 sur toute la France) dont le principal est celui de Paris. Installé en août 1932, il comptait près de 300 voitures, 58 lignes, dont 8 grandes…

1924 1926 Les Citroën B10 et B12 Tout Acier

1924 1926 Les Citroën B10 et B12 "Tout Acier"

Le 01/01/1924

En octobre 1924, au salon de Paris, Javel est à I'heure du “tout-acier". Citroën joue la carte du progrès technologique et présente ses premières carrosseries «Tout acier» sur des châssis B 2, qui prend pour la circonstance la désignation de B 10. Leur carrosserie entièrement métallique était faite de quatre éléments emboutis à froid assemblés par soudure.
Livrable sous la forme de torpédo ou de conduite intérieure, la Tout Acier offrait en cas de choc une grande résistance.

La “Tout acier” était robuste et offrait un maximum de confort. Grâce à elle, Citroën popularise la conduite intérieure (en 1919, 80 % des voitures particulières étaient ouvertes ; en 1930, grâce à ce nouveau type de construction, 90 % d'entre elles étaient fermées). La conduite intérieure détrône le torpédo.

A partir de la B 10, toutes les Citroën seront des tout-acier. 

Elle servit de transition entre la «B 2» et les «B 12›› et sa production atteignit en 1926 le chiffre de 100 véhicules par Jour.

D’octobre 1924 à décembre 1925, 17 259 exemplaires de B 10 seront fabriqués.

1922 - 1926 Citroën 5CV type C

1922 - 1926 Citroën 5CV type C

Le 01/02/1922

La type A puis la B 2 étaient des voitures à 4 places correspondant à la fois aux besoins et aux moyens de la plupart des automobilistes français de l'époque.

Mais André Citroën pensait à la clientèle au budget limité et aux débutants dans la conduite dont les femmes et les jeunes. Ainsi naquit, en 1922, la 5 CV.

1922 - 1923 Citroën B2

1922 - 1923 Citroën B2 "Caddy"

Le 01/01/1922

En 1913, Le carrossier Henri Labourdette, 35 avenue des Champs Elysées, déposait son brevet SGDG de skif-torpédo à ailes en hélice, mariage des technologies nautique et automobile. Il présente cette idée sur une Peugeot type 160.

En 1919, Henri Labourdette adapte ce style à la 10HP type A.

Ce prototype annonce la B2 Caddy de 1922.

La Caddy est une version poussée et allégée de la B3 de série.
Cette voiture sportive pouvait être utilisée aussi couramment que la B3.
Cette torpédo genre Skiff est une 5 places avec pointe AR en bateau, ailes AV et AR en hélice relevées vers l'extérieur, parebrise fixé en coupe-vent très bas. Ces éléments de style lui donnent une ligne très séduisante. Son élégance lui valut les faveurs de Mistinguett comme voiture personnelle.

Une capote permet de s'abriter par mauvais temps.

 

1919 La Citroën Type A

1919 - 1921 La Citroën Type A

Le 01/01/1919

L’âge de la tôle et du nickel: Les Vintages

L’essence et les matières premières sont chères. Mais pour rebondir, l’industrie européenne anéantie par la guerre s’organise en série, enrichit ses méthodes de fabrication, se taylorise, réduit le nombre de modèles.

Au lendemain de la guerre, André Citroën n’était pas un novice en automobile. En 1913, il relevait la firme Mors qu’il équipa de gros moteurs sans soupapes Minerva-Knight. Il fondait aussi la firme des engrenages à chevrons.

La Type A

En lançant la Type A, en juin 1919 une automobile « Prête à rouler», c’est une révolution commerciale qu’André Citroën met en place : Réseau de distribution et d’après-vente, pièces de rechange, crédit, signalisation routière, taxis, jouets…
La type A, dite 10cv,  est inspirée de la Zèbre de Jules Salomon, inventeur de la voiture légère.
Son prix de lancement, 7 950 francs, est exceptionnellement bas pour l’époque.

 

 

B10 B12 Tout acier 10HP

Commentaires

  • Alexis

    1 Alexis Le 22/01/2024

    Les Citroën B10 et B12 "Tout Acier" de 1924 à 1926 sont de véritables joyaux de l'histoire automobile. Ces modèles ont marqué une avancée significative dans l'industrie automobile avec leur carrosserie entièrement en acier, une première à l'époque. Cette innovation a non seulement amélioré la sécurité des passagers, mais a également contribué à la longévité des véhicules.

Ajouter un commentaire

Anti-spam